Un mouvement né du "Grand Réveil" américain [1]

 

« La première implantation du culte protestant date de 1585 en Caroline du Nord mais elle ne dure que quelques mois. En 1607 des anglicans arrivent de Virginie et se mettent à coloniser les abords de la rivière James. (…) Mais c’est en 1620 que se produit la véritable fondation mythique de l’Amérique avec les Pères pèlerins du Mayflower [des puritains congrégationalistes].(…) Les puritains organisent leurs communautés sur un modèle congrégationaliste. (…) Le puritanisme inculque aussi l’esprit de résistance à ses membres en rupture de ban. Certains de ses adeptes préfèrent un second exil à la soumission. Roger William (1600-1684) (…) fonde le Rhode Island, berceau du baptisme américain (…), critique le constantinisme, rejette toute coercition religieuse. »[2] « En 1682, d’autre part, William Penn (1644-1718), disciple de Georges Fox (1624-1690), le fondateur des Quakers et qui avait adouci les doctrines de son maître (…) fonde la Pennsylvanie. Sa constitution garantit la liberté religieuse, favorisant l’immigration de dissidents divers, baptistes, frères moraves, mennonites, notamment. »[3]

  

 Mais, l’unité chrétienne est impossible. Beaucoup des grandes confessions éclatent en toutes sortes de groupes. Les baptistes en sont un exemple flagrant : ils sont foncièrement congrégationalistes. La congrégation locale est totalement souveraine et demeure complètement indépendante de toute juridiction extérieure. Pour ces mêmes raisons, ils militent pour la séparation des Églises et de l’État. Ainsi, ils jouent un grand rôle dans la reconnaissance de la notion de tolérance religieuse. Ils relancent aussi l’esprit missionnaire protestant. « Mais le réveil, s’il facilite des regroupements entre protestants évangéliques d’Églises différentes, renforce aussi la pluralité des dénominations. A partir des années 1820 se créent des communautés de « Frères ». Elles veulent retrouver un sacerdoce universel radical (refus du ministère ecclésiastique) et la simplicité de l’Église primitive [« darbystes », Armée du salut]. »[4]

 

La religion baptiste aux États-Unis se fractionne entre les baptistes du Nord (Églises baptistes américaines), les baptistes du Sud (Convention baptiste du Sud) et des dizaines d’autres groupes baptistes apparus à la suite de schismes. Nombre de scissions sont la conséquence de désaccords portant sur des questions de doctrine ou de gouvernement de l’Église (presbytériens, épiscopaliens et congrégationalistes sont dans ce cas).

 

« Au tournant du XVIIIe et du XIXe siècle, le « deuxième Réveil » se propage sur la frontière. Baptistes et méthodistes collaborent (…). Jusqu’à la guerre de Sécession, le Réveil va périodiquement resurgir, devenant une composante très importante de l’histoire américaine comme l’est, par ailleurs, la multiplicité des dénominations (…). Des Églises proprement américaines surgissent. Les mormons s’éloignent du christianisme en se fondant sur une seconde révélation reçue de Joseph Smith (1830). L’adventisme naît d’un terreau baptiste : un fermier autodidacte William Miller prédit le retour du Christ pour 1843-1844. Quand la date annoncée est passée, certains de ses adeptes retournent à leurs Eglises d’origine, d’autres continuent à rester autonomes. »[5]

 

En 1870, Charles Russell crée les Étudiants de la Bible à Pittsburgh, en Pennsylvanie. La démarche des Étudiants de la Bible s’inscrit dans celle de certains groupes des Provinces-Unies dans la deuxième moitié du XVIIe siècle et la Pennsylvanie ressemble un peu à ce pays quant à son contexte religieux : « En 1673 un colonel commandant à Utrecht l’armée de Louis XIV écrit à un correspondant que, dans ce pays étrange, un grand nombre de religions « ont une liberté entière de célébrer leurs mystères et de servir Dieu comme il leur plaît… Outre les Réformés il y a des catholiques romains, des luthériens, des brownistes, des indépendants, des arminiens, des anabaptistes, des trembleurs, des libertins, des juifs, et d’autres enfin que nous pouvons appeler des chercheurs, parce qu’ils cherchent une religion et n’en professent aucune de celles qui sont établies. » [6]

 

Charles Russell fonde une Église proprement américaine, possédant un corpus théologique original influencé par le bouillonnement religieux du Réveil, et professant une identité chrétienne forte. De plus, il se réclame de la vieille tradition du christianisme antitrinitaire, proclamant un Dieu unique, clairement identifié et nommé, Jéhovah. Sur l’estrade, pour se présenter devant l’assistance, il porte toujours une redingote noire et une cravate blanche. Il commence toujours par s’incliner légèrement devant l’assistance. Il n’utilise toujours rien d’autre que la Bible, qu’il cite très souvent. Il s’exprime toujours avec son cœur et d’une manière très convaincante. Il s’agit là du comportement typique du fondateur d’un mouvement religieux spécifique issu du grand réveil américain.

 

« Il existe plusieurs analogies, voire des influences réciproques entre le Réveil anglais et le « Grand Réveil » américain (Great Awakening). (…) Le Réveil se propage de la Nouvelle- Angleterre vers le sud. Comme en Grande-Bretagne, face aux pasteurs établis, des prédicateurs itinérants sans autre garantie que leur « nouvelle naissance » prêchent avec ferveur et autorité. Anglicans, congrégationalistes, presbytériens, baptistes, etc., se trouvent atteints par le Réveil qui relativise les distinctions ecclésiastiques et aussi sexuelles, raciales et sociales. (…) L’habit des « réveillés », noir ou bleu foncé, reprenant la sobriété puritaine, constitue un signe distinctif d’identification et une critique implicite de l’ordre moral. »[7] 

 

Très rapidement et toujours dans la trame des Églises protestantes libres nées du Réveil, le mouvement se dote d’une structure légale de missions. Charles Russell, à l’évidence doué pour le commerce, est l’associé de son père qui tient un magasin de vêtements pour hommes. Ayant agrandi l’affaire, il finit par gérer lui-même plusieurs autres magasins. Son entreprise florissante sera le moyen de créer sa société biblique. D’abord, une association non déclarée appelée la Watch Tower Bible and Tract Society (Société biblique de Traités La Tour de Garde) est utilisée pendant plusieurs années avant d’être enregistré légalement [9]. Un tract publié en 1890, dans la série Old Theology (Cahiers de théologie ancienne), donne comme éditeur la Tower Bible and Tract Society (Société biblique de Traités La Tour). Lors de son enregistrement, la société biblique fondée par le pasteur Charles Russell devient The Zion’s Watch Tower Tract Society. Là encore, la méthode est typique. 

 

La Zion’s Watch Tower Tract Society (Société de Traités La Tour de Garde de Sion), formée en 1881, est enregistrée légalement le 15 décembre 1884 dans l’État de Pennsylvanie. En 1896, son nom est changé en celui de Watch Tower Bible and Tract Society ( La Tour de Garde, Société de Bibles et de Traités). Depuis 1955, elle porte le nom Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania. Plus tard, en 1909, la Société biblique transfère ses bureaux principaux à Brooklyn (New York) et une autre association est créée, la Peoples Pulpit Association (Association de la Tribune du peuple). En 1939, son nom devient celui de Watchtower Bible and Tract Society, Inc. Depuis 1956, elle porte le nom Watchtower Bible and Tract Society of New York, Inc. Le conseil d’administration de la Société biblique de Pennsylvanie, vers le milieu des années 50, est constitué de Lyman Swingle, Thomas J. Sullivan, Grant Suiter, Hugo Riemer, Nathan Knorr (président à cette époque), Frederick Franz (le président suivant) et Milton Henschel (le président qui lui a succédé). En outre, le 30 juin 1914, l’International Bible Students Association (Association internationale des Étudiants de la Bible) est enregistrée en Angleterre, à Londres, pour donner un statut international légal au caractère missionnaire évangélique de l’œuvre des Etudiants de la Bible. Depuis, dans de nombreux pays les Témoins de Jéhovah ont formé d’autres associations pour satisfaire aux exigences légales. Mais, du point de vue théologique et ecclésiologique, ils ne sont pas divisés en organisations nationales ou régionales.

 

Les premiers Étudiants de la Bible utilisent différentes versions comme la version littérale de Young, la traduction de Leeser (hébreu et anglais), le New Testament de Tischendorf (avec les variantes des manuscrits grecs), la traduction de Murdock (du syriaque), The Emphatic Diaglott (du grec en anglais), la Bible variorum (avec différentes traductions en anglais), The Newberry Bible (avec notes marginales). Leur biblicisme va les amener à s’engager très tôt dans l’édition de Bibles : le New Testament de Rotherham en 1890, la version Holman à parallèles en 1902. Plus tard, paraîtront la King James Version (Bible du roi Jacques) en 1942 (éditée avec une concordance conçue spécialement),  l’American Standard Version en 1944 (traduction qui utilise le nom divin, Jéhovah, plus de 6.870 fois), et la traduction de Byington  en 1972. Les Témoins de Jéhovah se lanceront même dans une entreprise colossale : la traduction de la Bible, tâche qui leur prendra une vingtaine d’années. La Traduction du monde nouveau, parait d’abord en anglais en six volumes, de 1950 à 1960, puis reliée en un seul volume spécialement prévu pour l’étude de la Bible en 1961 [11]. Une édition en gros caractères et à références pour l’étude est publiée en 1984 en anglais. Peu à peu, cette traduction est devenue disponible en davantage de langues, en très gros caractères pour les mal-voyants, en braille et sur cassettes pour les aveugles, et même sur disquettes informatiques.

 

 A la fin des années 1890, on commence à organiser de grandes assemblées en divers endroits. Souvent, Charles Russell y donne des discours. Le pasteur se situe bien là encore une fois dans l’héritage du Réveil américain. « Vers 1800 se produisit un second réveil américain (…) qui, s’étendant à la population fluide de la Frontière et aux habitants des grandes villes, inaugura la pratique du camp meeting, rassemblement de milliers de personnes en plein air pendant plusieurs jours. »[12] Les Témoins de Jéhovah poursuivent cette tradition des grandes assemblées. En France, en 1998, plus de 150.000 d’entre eux se rassemblent en assemblées d’été à Brest, Grenoble, Lens, Marseille, St Etienne et Villepinte [13]

 

Le 26 mars 1899, le Mémorial de la mort du Christ (ainsi que les Étudiants de la Bible appelle la Pâque chrétienne) est célébré par au moins  2.500 participants en 339 réunions différentes. La Watch Tower Society commence à envoyer aux congrégations des représentants itinérants pour garder le contact avec elles et les édifier spirituellement dans le cadre pastoral.  Chaque groupe des Etudiants de la Bible accomplit son service plus ou moins indépendamment, tout en prenant modèle sur la première congrégation de Pittsburgh. Or, sur le plan de l’organisation, ces congrégations ne sont pas pour autant rattachées à celle de Pittsburgh. Il est vrai qu’elles suivent le même enseignement théologique dispensé dans les colonnes de La Tour de Garde. En cela, les Étudiants de la Bible possèdent bien une caractéristique supplémentaire des mouvements protestants libéraux nés du grand réveil américain.

 

« Le Réveil se propage également en multipliant les brochures, et en inaugurant un nouveau mode d’expression : le magazine religieux. »[14] En juillet 1879, Charles Russell avait lancé la publication de la Zion's Watch Tower and Herald of Christ's Presence aujourd'hui La Tour de Garde annonce le Royaume de Jéhovah.[15]. Charles Russell en est le rédacteur en chef et l’éditeur, aidé de cinq personnes dont les noms figurent dans la liste des rédacteurs. Dans différents articles de La Tour de Garde, il affirme sa croyance en un Dieu unique clairement identifié et nommé, Jéhovah. Aujourd’hui, La Tour de garde, originellement publiée en une langue (l’anglais) et en 6.000 exemplaires, est publiée bimensuellement à 46 millions d’exemplaires en 139 langues[16]

 

Les articles sont toujours produits par un comité de rédaction. C’est bien La Tour de Garde qui fait le lien entre les différentes congrégations. C’est là un lien important, car ces membres proviennent de diverses organisations religieuses: ils avaient été catholiques, presbytériens, congrégationalistes, luthériens ou autres. Ainsi, l’étude de La Tour de Garde contribue grandement à créer l’unité, quoique, dans une large mesure, ces membres apportent avec eux les pensées et les procédés suivis par les diverses Églises.

 

Cela a pour effet que les premières congrégations des Témoins de Jéhovah sont régies par une sorte d’administration ecclésiastique calquée sur le style presbytérien et congrégationaliste. On appelle ces congrégations des ecclésias, d’après le mot grec qui signifie congrégation. Chacune a à sa tête un collège de presbytres appelés anciens, tout comme dans l’Église presbytérienne. Ces anciens sont chaque fois élus d’une manière démocratique pour un an au maximum, comme dans l’Église congrégationaliste. Réunis en collège, ils désignent les divers orateurs, déterminent la matière à étudier, etc. Aujourd’hui encore, les Témoins de Jéhovah sont dirigés au plan mondial par une sorte d’ordre-curie (le collège central) et s’assemblent à travers le monde au sein de plus 115.000 congrégations dirigées par des collèges d’anciens et reliées entre elles au plan de l’enseignement biblique par l’étude hebdomadaire de la Tour de Garde [17]

 

Les premiers collaborateurs de Charles Russell sont quasiment tous d’origine sociologique religieuse anglicano-protestante. Par exemple, George Young, né le 8 septembre 1886 en Colombie Britannique, dans l’ouest du Canada, est « le plus jeune fils de John et Margaret Young, des presbytériens écossais originaires d’Édimbourg »[18]. Dans sa biographie écrite par sa fille, il est expliqué que la famille Young fut attirée par les sermons de Charles Russell et principalement par le fait qu’ « il dénonçait (…) la doctrine de la Trinité, prouvant qu’elle avait une origine non chrétienne et qu’elle était sans fondement biblique. » En 2014, 16 % des fidèles Témoins de Jéhovah, soit 1 sur 6, sont toujours issus du tronc anglo-saxon protestant.[19]

 


[1] idem, pp. 86-88. « Le terme de Réveil provient de l’expression anglaise revival of religion, employée à partir du XVIIIe siècle. Les revivalistes cherchent à atteindre deux milieux différents : les chrétiens dont l’intensité de la vie spirituelle s’est affaiblie et les milieux plus ou moins déchristianisés, qui échappent à l’influence des organisations ecclésiastiques. (…) Au même moment, d’ailleurs, dans l’Amérique anglaise débute le « grand Réveil » (…) avec Jonathan Edwards (1703-1758). (…) Le Réveil ne cherche pas à se séparer des Églises, il veut leur donner un souffle nouveau. »   

[2]  ibidem, pp.57-60.

[3]  ibid., p.60.

[4]  J. Baubérot, Histoire du protestantisme, Paris, PUF, 1987, p. 93.

[5]  idem, pp. 97, 98.

[6]  ibidem, p. 45.

[7]  J. Baubérot, Histoire du protestantisme, Paris, PUF, 1987, p. 90.

[8]  Réveillez-vous ! ,Vol.96, N°1,  janvier 2015, p. 2, tirage de chaque numéro 51 778 000 en 101 langues. 

[9]  Comme le montre La Tour de Garde du 15 juillet 1892.

[10]  J. Baubérot, Histoire du protestantisme, Paris, PUF, 1987, p. 101.

[11] « La publication de cette traduction a été confiée à la Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania, avec la demande expresse que les noms des traducteurs ne soient jamais rendus publics. Tous voulaient que l’honneur en revienne à Jéhovah, l’Auteur de la Parole inspirée. Des traductions plus anciennes en hébreu, en allemand et en anglais ainsi que des traductions faites par des missionnaires avaient rétabli le nom divin dans les Écritures grecques chrétiennes. Lorsque est paru le premier volume des « Écritures hébraïques — Traduction du monde nouveau » (en anglais), Alexander Thomson, bibliste anglais, a écrit: « Dans la langue anglaise, les traductions originales des Écritures hébraïques sont extrêmement rares. Nous accueillons avec d’autant plus de plaisir la première partie de la Traduction du monde nouveau [des Écritures hébraïques], de la Genèse à Ruth. (...) Manifestement, on a fourni un effort particulier pour que cette version puisse se lire couramment. Nul ne saurait prétendre qu’elle n’est pas nouvelle par son originalité. Sa terminologie ne se fonde en rien sur les versions qui l’ont précédée. » — The Differentiator, juin 1954, p. 131. Thomas Winter, de l’université du Nebraska, a publié dans The Classical Journal un compte rendu sur The Kingdom Interlinear Translation of the Greek Scriptures (Les Écritures grecques — Traduction interlinéaire du Royaume), dans lequel il dit: « Ce n’est pas une interlinéaire ordinaire: l’intégrité du texte est préservée et l’anglais qui figure au-dessous ne donne que le sens fondamental du mot grec. Il ne s’agit donc pas du tout d’une traduction. Il est plus exact de dire que c’est une transcription mot à mot. Une traduction harmonieuse en anglais figure dans une colonne étroite, en marge et à droite de chaque page. (...) Le texte est basé sur celui de Brooke Westcott et de Fenton Hort (1881, réimp.), mais la traduction du comité anonyme est tout à fait à jour et harmonieusement exacte. » — Numéro d’avril-mai 1974, pp. 375, 376. À propos de la Traduction du monde nouveau, le professeur Benjamin Kedar, hébraïsant vivant en Israël, a déclaré en 1989: « Dans le cadre de mes recherches en rapport avec la Bible hébraïque et les traductions, je me suis souvent référé à l’édition anglaise connue sous le nom de Traduction du monde nouveau. Ce faisant, j’ai eu le sentiment, maintes fois confirmé, que cette œuvre reflète un effort sincère pour parvenir à une intelligence du texte aussi exacte que possible. Révélant une grande maîtrise de la langue de départ, elle traduit avec clarté les termes originaux dans la langue d’arrivée, sans s’écarter inutilement de la structure spécifique de l’hébreu. (...) Chaque expression linguistique permet une certaine latitude dans l’interprétation ou la traduction. C’est pourquoi, dans un cas donné, les options choisies peuvent être débattues. Cependant, je n’ai découvert dans la Traduction du monde nouveau aucune intention de faire dire au texte autre chose que ce qu’il contient. » »  Les Témoins de Jéhovah, prédicateurs du Royaume de Dieu, 1993, pp. 603-615. 

[12]  J.L. Klein, Réveils, L’Histoire du christianisme, Paris, Encyclopaedia Universalis et Albin Michel, 2000, pp. 934-935.

[13]  Annexes, document 2, page 1 ;  document 3, page 5.

[14]  J. Baubérot, Histoire du protestantisme, Paris, PUF, 1987, p. 88.

[15]  « Cette revue La Tour de Garde honore Jéhovah Dieu, le Souverain de l’univers. Elle s'attache à consoler tous les humains par cette bonne nouvelle : du ciel, le Royaume de Dieu supprimera bientôt toute méchanceté et transformera la terre en paradis. Elle incite ses lecteurs à exercer la foi en Jésus Christ, qui est mort pour que nous puissions obtenir la vie éternelle, et qui exerce à présent la fonction de Roi du Royaume de Dieu. Cette revue paraît depuis 1879. Elle est apolitique et s'appuie exclusivement sur la Bible.» La Tour de Garde, Vol.136, N°1, 1er janvier 2015, p. 2.

[16]  LA TOUR DE GARDE annonce le Royaume de Jéhovah, tirage de chaque numéro 52 946 000 exemplaires en 228 langues. La Tour de Garde, Vol.136, N°1, 1er janvier 2015, p. 2.

[17]  En 2014, il y avait 115.416 congrégations de Témoins de Jéhovah à travers le monde ; Rapport mondial des Témoins de Jéhovah pour l’année de service 2014, Annuaire des Témoins de Jéhovah 2015.

[18] La Tour de Garde, vol.121, n°13, 1er juillet 2000, p. 22-27.

[19] Angleterre (230.577), Allemagne (270.683), Suisse (32.145), États-Unis (2.505.825), Canada (188.202), soit au total 3.227.432  fidèles sur 19.950.019 dans le monde en 2014 ; Rapport mondial des Témoins de Jéhovah pour l’année de service 2014, Annuaire des Témoins de Jéhovah 2015. 

 

Référence universitaire pour citer cet article :

- Barbey Ph., Les Témoins de Jéhovah : Un mouvement né du"Grand Réveil" américain, Focus sociologique, consulté le [date].

 

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